Nos précédentes nouvelles

Veuillez noter que l’assemblée générale annuelle aura lieu le 12 septembre 2021 à 14h00. L’AGA aura lieu en présentiel ou virtuellement selon la situation sanitaire au Québec. Nous vous tiendrons au courant des développement dans les prochaines infolettres.

Nous avons un besoin urgent pour combler le poste de la trésorerie pour l’année 2021-2022. Veuillez nous faire part de votre intérêt le plus tôt possible.

En terminant, au nom du conseil d’administration de l’AFCA, je vous souhaite un très bel été et j’espère que nous aurons la chance de revoir en septembre prochain.


Vincent Couture
Président de l’Association des familles Couture d’Amérique

__________________________________________________________________

Please note that the Annual General Meeting will take place on September 12, 2021 at 2:00 p.m. The AGM will take place in person or virtually depending on the health situation in Quebec. We will send you more information in future newsletters.

In closing, on behalf of the AFCA Board of Directors, I wish you a very good summer and I hope we will have the chance to see you again next September.

Vincent Couture
President of the Association of the Couture Families of America

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Bonjour!

L’édition automne 2020 de notre bulletin est maintenant disponible.

IMPORTANT

Étant donné la situation de la COVID-19 et le renouvellement annuelle qui débute dès le 1er janvier 2021, nous vous demandons de payer si possible votre cotisation annuelle en ligne par notre site web à l’adresse suivante http://www.famillescouture.com/boutique/.

Cependant, si vous n’êtes pas à l’aise de payer en ligne, nous vous demandons de nous en informer par courriel à notre adresse info@famillescouture.com. Vous pourrez par la suite remplir la fiche d’abonnement qui sera incluse avec la version papier du bulletin que vous recevrez par la poste et nous faire parvenir la fiche avec votre paiement par chèque.

Notez que notre casier postal est situé au bureau de la Fédération des associations de familles du Québec à Québec et nous souhaitons limiter nos déplacements le plus possible en raison de la pandémie. Un délai pour traiter votre abonnement pourrait être possible si vous nous envoyez votre paiement par la poste.

Je tiens à vous remercier pour votre soutien qui nous permet de poursuivre notre mission pour tous les descendants de Guillaume Couture (1618-1701). 

N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez écrire des articles. Nous allons les publier avec plaisir. 

En terminant, au nom du conseil d’administration de l’AFCA, je vous souhaite à tous de Joyeuses Fêtes et une belle année 2021. J’espère que nous aurons la chance de vous revoir en personne au printemps pour souligner le 385e anniversaire de la fondation de la seigneurie de Lauzon.


Vincent Couture
Président de l’Association des familles Couture d’Amérique

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Hello!

The Autumn 2020 Edition (Vol. 6, no.2) of our bulletin is now available (in French only).

ATTENTION

Given the COVID-19 situation and the annual renewal which begins on January 1, 2021, we ask you to pay your annual membership fee if possible online through our website at the following address http://www.famillescouture.com/boutique/.

However, if you are not comfortable paying online, we ask you to let us know by email at our address info@famillescouture.com. You can then complete the subscription form which will be included with the paper version of the newsletter that you will receive by mail and send us the form with your payment by check.

Note that our post office box is located at the office of the Federation of Quebec Family Associations in Quebec City and we want to limit our travel as much as possible due to the pandemic. A delay in processing your subscription may be possible if you sent your payment by mail.

I would like to thank you for your support which allows us to continue our mission for all the descendants of Guillaume Couture (1618-1701).

Do not hesitate to contact us if you wish to write articles in English. We will add an English section and we will be happy to publish your articles.

In closing, on behalf of the AFCA Board of Directors, I wish you all Happy Holidays and a Happy New Year 2021. I hope we will have the chance to see you again in person next Spring to mark the 385th anniversary of the foundation of the seigneury of Lauzon.

Vincent Couture
President of the Association of the Couture Families of America

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Bonjour à tous!

L’assemblée générale annuelle aura lieu, pour la première fois en mode virtuelle, le 12 novembre 2020 à 19h00 par le logiciel de vidéoconférence Zoom en raison de la pandémie de la COVID-19. Habituellement, l’AGA a lieu à la mi-mai, mais en raison des circonstances actuelles, elle a été repoussée.

Le logiciel Zoom est gratuit et vous pouvez le télécharger à l’adresse suivante https://zoom.us/client/latest/ZoomInstaller.exe

La procédure de connexion et un mot de passe vous seront transmis par courriel quelques heures avant le début de l’AGA, Cependant, si vous ne possédez pas une webcam ou un micro, vous pourrez suivre l’AGA et répondre directement par écrit dans la case appropriée.

Soyez prudents et au plaisir de vous rencontrer en ligne!

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Hello everybody!

The Annual General Meeting will be held (in French), for the first time in virtual mode, on November 12, 2020 at 7:00 p.m. by Zoom videoconferencing software due to the COVID-19 pandemic. Usually the AGM takes place in mid-May, but due to current circumstances it has been postponed.

Zoom software is free and you can download it at the following address
https://zoom.us/client/latest/ZoomInstaller.exe

The login procedure and a password will be emailed to you a few hours before the start of the AGM.

However, if you do not have a webcam or microphone, you can follow the AGM and respond directly in writing in the appropriate box. The AGM will be held in French but a Question period can be held in English at the end.

Be careful and look forward to meeting you online!

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Bonjour à tous!

Voici un aperçu du nouveau numéro. Les membres recevront le mot de passe par l’infolettre. Vous pourrez également télécharger les numéros précédents.

Hello everyone!

Here is a preview of the new issue. Members will receive the password through the infoletter. You can also download previous issues.

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« Mon oncle Maurice »

Pour vous tous ici présents, il était Maurice ou Père Maurice ou Mgr Couture, mais pour ses neveux et nièces, il a toujours été « mon oncle Maurice ».

Il est né à St-Pierre de Broughton, un petit village près de Thetford Mines. Ses parents, Arthur et Alma, étaient pauvres mais ouverts au monde et très généreux. Dès leur mariage, ils ont adopté un neveu orphelin qu’ils ont élevé avec les 5 enfants qu’ils ont eus ensuite.

Sa grand-mère Couture, veuve, est venue aussi habiter à la maison du 4è rang. Les parents de Maurice exploitaient une ferme agricole qui réussissait à peine à nourrir la famille mais ils partageaient volontiers tout ce qu’ils avaient. Dès leur plus jeune âge, chacun apprenait à contribuer aux différentes tâches inhérentes à cette vie de l’époque.

Ses succès scolaires reconnus, Maurice a quitté sa famille et son village, vers 12 ans, pour poursuivre ses études à Québec au Séminaire des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul.

Ses talents et ses compétences ont bien servi sa communauté. Sa carrière prolifique et son engagement social ont été cités sur toutes les tribunes depuis son décès.

Ses frères et sœurs sont tous décédés plus jeunes que lui. Il était heureux de profiter de la vie aussi longtemps malgré des petits problèmes de santé.

Lui survivent une belle-sœur, un beau-frère et 13 neveux et nièces en plus des 12 enfants du neveu adopté ainsi que plusieurs cousins et cousines.

Autant de personnes qu’il a eu du plaisir à voir et à revoir lors des diverses activités familiales pour lesquelles il était toujours présent en autant que ses activités professionnelles lui permettaient.

Au fil des années, il a aussi participé de façon très active à toutes les rencontres reliées à sa famille immédiate et à sa famille élargie de la région : baptêmes, mariages, funérailles, fêtes de famille, voyages, soutien aux études, aide financière à des projets particuliers. Il nous avouait avoir trouvé très difficile de célébrer les funérailles de ses parents, de ses frères et soeurs et particulièrement de sa nièce Lise.

La famille a aussi suivi ses différents projets que ce soit

À Plessisville où il a fait des camps d’été et visité ses parents qui faisaient la cuisine et donnaient les services domestiques à des membres de la communauté des frères de l’Instruction chrétienne durant quelques années

-À Notre-Dame-des-Laurentides où il organisait des camps d’été pour les séminaristes et où nous participions à une grande kermesse pour amasser des fonds pour les patros.

– Au Séminaire St-Augustin de Cap-Rouge où nous nous avons suivi la réalisation de ce projet et où certains membres de la famille ont étudié au campus intercommunautaire qu’il avait mis sur place

– À Rome où il a été supérieur général de sa communauté et où certains membres de la famille l’ont visité.

– À Thetford-Mines où il organisait avec la famille des activités de financement pour soutenir ses œuvres

– Au Lac Simon, dans la résidence des Pères St-Vincent-de-Paul, où nous pouvions loger et fêter en famille.

 

La famille s’est aussi mobilisée pour l’accompagner dans les différentes étapes importantes de sa vie ou de sa carrière :

– son ordination à St-Pierre de Broughton dont vous avez pu voir des photos dernièrement devant l’église et aussi à la grande réception organisée à la maison familiale où près de 160 invités ont célébré cet événement important dans la vie de la famille et même du village

– ses intronisations comme évêque et comme archevêque à Ste-Anne-de-Beaupré et à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec

– le lancement de sa biographie écrite par Pierre Maisonneuve

– l’hommage rendu au Château Frontenac quand il a reçu le titre de Grand Officier de l’Ordre national du Québec

– son implication dans l’Association des familles Couture d’Amérique

– des célébrations pour divers anniversaires de sa vie ou de sa carrière

– pour ses 90 ans, il avait lui-même, avec l’aide de quelques neveux, organisé un voyage en autobus sur les lieux de son enfance où nous avons pu profiter de ses commentaires et de ses souvenirs

– enfin, en novembre dernier, pour ses 91 ans , l’ensemble de ses neveux et nièces étaient avec lui à la résidence Cardinal-Vachon pour célébrer son anniversaire qu’il avait évoqué comme étant peut-être le dernier.

 

Il a toujours été présent et à l’écoute pour des moments plus difficiles que certains d’entre nous ont traversés .Il était aussi généreux, passionné, volubile, et très intéressant quand il nous racontait ses voyages ou des expériences particulières.

Dans sa biographie, il résumait ses relations avec ses neveux et nièces comme un cheminement particulier. Pendant notre enfance et notre adolescence il a davantage entendu parler de nous que de nous avoir parlé. Il a plutôt partagé les joies et les angoisse de nos parents.

Avec le temps il a pu constater notre attachement à la famille et s’associer aux belles choses que chacun et chacune vivent personnellement et collectivement.

Sa présence à toutes nos activités familiales a renforcé les liens et continuera sûrement de planer sur nos prochaines rencontres.

Il nous manquera mais nous garderons de « mon oncle Maurice » le souvenir d’un homme intègre, passionné et impliqué qui nous accompagnera même dans l’au-delà.

 

Hommage lu par Lucie Couture à l’église Saint-Malo de Québec le 4 février 2018.

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Voici une liste des lieux avec patronyme de Couture selon la Commission de toponymie du Québec.

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Bonjour,

Voici la photo qui vous indique en jaune la terre de notre ancêtre Guillaume Couture.

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Appuyé sur un banc de la chapelle où il a été ordonné prêtre en 1947, Mgr Maurice Couture jette un regard nostalgique autour de lui. L’endroit fait remonter plein de souvenirs. «J’ai coulé du ciment, juste là, en dessous du terrazzo. Je me vois encore… J’espère que je ne serai plus là quand le pic de démolition va jeter notre chapelle à terre.»

À 89 ans, l’ancien archevêque de Québec vit ses derniers moments à la maison provinciale des religieux de Saint-Vincent-de-Paul. Lui et une cinquantaine de ses collègues, dont plusieurs en perte d’autonomie, préparent leur ultime déménagement. Le 31 mars, ils devront avoir quitté la vaste résidence du chemin Sainte-Foy, près de l’Hôpital Laval.

Frénésie immobilière aidant, le grand terrain suscite la convoitise de plusieurs promoteurs. «Avant même que ça soit mis en vente, ils nous assaillaient. Les actuaires nous ont dit qu’il fallait absolument vendre, qu’on s’en allait vers la faillite. Vous savez, la congrégation n’est pas très riche. Ça allait dans le sens de notre mission.»

Si Mgr Couture s’est résigné à voir disparaître la chapelle, il souhaite ardemment que la cinquantaine d’érables de Norvège, qui bordent l’allée et les alentours de la résidence, soient épargnés. Et pour cause. C’est lui qui les a presque tous plantés, à la même époque, alors qu’il était étudiant. «Ils avaient à peine deux pieds de haut, avec des petits bourgeons, même pas de branches. Maintenant, ils ont 125 pieds.»

Dans l’ambiance monastique de la maison-mère de la Saint-Vincent-de-Paul, Mgr Couture parle d’abondance en cette matinée ensoleillée. De ses souvenirs personnels, bien sûr, mais aussi de l’Église catholique condamnée à renouveler son discours, de son incompréhension face au ressentiment de beaucoup de catholiques, de son inquiétude quant au sort du patrimoine religieux. Le religieux est habile à manier le verbe.

Trop de place

Mgr Couture n’est pas homme à se complaire dans le passé, dans cette époque où l’Église avait un fort ascendant sur le peuple. La Révolution tranquille, le transfert des pouvoirs religieux au monde laïc, la perte d’influence des prêtres, tout cela était inévitable, confie-t-il. «L’éducation était essentielle au développement d’un peuple et c’est ce que nous avons fait. Tout était entre les mains des religieux, mais à un moment donné, nous n’étions plus capables de suffire à la tâche.»

«Je reconnais qu’on a occupé trop de place, avoue-t-il. Il fallait combler un vide, mais en même temps, on n’a pas donné la chance à la société de se prendre en main. Je n’étais pas contre la Révolution tranquille, il fallait que ça se fasse, mais on a fini par payer pour les pots cassés.»

La mise au ban de l’Église, en quelques décennies, a été si subite, sans reconnaissance du travail accompli, qu’il s’est développé un discours très dur à son endroit, particulièrement dans les grands débats de société, déplore-t-il. «Je ne comprends pas la hargne avec laquelle certains considèrent qu’on doit être mis de côté. Quand on veut prendre la parole sur le droit à mourir dans la dignité, par exemple, on nous dit de nous mêler de nos affaires, que ça ne nous regarde pas. Accompagner les gens dans la mort, c’est pourtant ce qu’on fait depuis toujours.»

Mariage des prêtres

Le manque d’argent dans les coffres, la fermeture des églises, la diminution des effectifs, autant d’éléments qui font croire à Mgr Couture que son institution n’a pas le choix de se réinventer, de se donner un nouveau souffle afin d’affronter les nouveaux défis. «Je suis convaincu que l’appauvrissement est une bonne chose en soi. Quand on est riche, on a facilement du pouvoir. Quand on est pauvre, on ne fait plus peur au monde. Une Église plus pauvre va se tourner de plus en plus vers les vrais besoins de la société.»

Et quand il regarde en avant, dans un avenir rapproché, il est «à peu près certain» que des hommes mariés pourront devenir prêtres. «Il y en a déjà chez les anglicans. les apôtres ou à-peu-près étaient mariés. Même le premier pape. On ne peut pas évoquer l’Évangile et dire que Jésus ne choisissait que des célibataires.»

En sursis

Une fois déménagé à la résidence Cardinal-Vachon, à Beauport, Mgr Couture espère continuer à savourer tous ces petits moments qui font l’essentiel d’une vie. À son âge avancé, il se considère chanceux d’être encore de ce monde. «Je ne pensais jamais dépasser 80 ans. Mes frères et mes soeurs sont tous décédés, le plus vieux à 67 ans. Moi, dans ma tête, je suis en sursis. J’ai comme l’impression que je ne devrais plus être là.»

«Pourtant, depuis sept ou huit ans, j’ai vécu les plus beaux moments que je ne pensais jamais vivre», poursuit-il. Le 350e anniversaire de «sa» cathédrale (Notre-Dame de Québec), la canonisation de Mgr de Laval, souhaitée depuis si longtemps, la nomination du pape François, autant de «cadeaux du ciel».

Serein

Si le départ de cette grande demeure, où les souvenirs sont omniprésents, a été «très dur» à accepter, la sagesse a fini par faire son lit. «Je n’ai jamais autant apprécié la vie depuis qu’elle s’est simplifiée. Vous savez, quand on est en santé et actif, on s’investit énormément dans ce qu’on fait. On ne se rend pas toujours compte qu’on accorde beaucoup d’importance à des choses qui ne durent pas. Ce qui est fait de main d’homme, c’est précaire, alors que la nature, elle ne trompe pas.»

«C’est à ça que je pense quand je regarde par la fenêtre de ma chambre et que je vois les arbres que j’ai plantés autrefois.»

Mgr Couture sur…
L’ordination des femmes

«On a quand même fait des progrès joliment importants. Dans l’Église de Québec, ce sont majoritairement des femmes qui sont embauchées. Mettre le focus sur l’impossibilité des femmes [d’être ordonnées], c’est accréditer l’idée que pour se rendre utile dans l’Église, il faut absolument être prêtre.»

La disparition des églises

«Au plan patrimonial, c’est terrible, il faut les conserver, mais on n’avait pas besoin de tant d’églises. Il y en a qui ferment et les gens trouvent ça épouvantable. Moi je ne trouve pas. On en a trop construit. Dans le contexte de l’époque, on le comprend, c’était la norme. Il fallait que 70 % des paroissiens qui avaient fait leur première communion aient une place assise pour la grand-messe. Mais pour les besoins de l’Église d’aujourd’hui, avec la nouvelle façon d’exercer sa mission, on n’en a pas besoin d’autant.»

Le pape François

«J’ai beaucoup d’admiration pour lui. Il dit aux prêtres d’aller vers les gens, de ne pas s’enfermer dans les églises, de ne pas supposer que le monde est méchant parce qu’il ne vient plus vers vous. Il vient d’une Église vivante, proche du monde. Il sait de quoi il parle.»

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TRADITION

Sous le régime britannique, le peuple francophone de la vallée du Saint-Laurent ne disparaît pas comme le souhaiterait bien le gouvernement anglais. Les Québécois d’aujourd’hui en sont la preuve vivante. Pourtant notre société a bien changé depuis cette époque. Les anciens Canadiens vivaient dans une société très religieuse où les prêtres catholiques faisaient figures de princes. Ruraux pour la plupart, ayant un sens aigu de l’entraide et de la fête, nos ancêtres possédaient de nombreuses traditions et coutumes dont certaines ont presque totalement disparu aujourd’hui suite à l’exode vers les grandes villes. D’autres existent encore et demeurent très populaires.

L’habillement traditionnel d’hiver

Pour affronter le froid, nos ancêtres s’étaient dotés de vêtements très chauds qu’on ne retrouvait nul part ailleurs dans le monde. Le vêtement principal était le manteau (ou « capot ») très long qui protégeait des pires bourrasques. Ce type de manteau devait son nom au capuchon dont il était muni et qui protégeait la tête. Le capot était fabriqué avec de la laine et du lin, un matériau communément appelé « étoffe du pays » (pour le différencier des importations). Les femmes confectionnaient cette étoffe durable pendant les mois d’hiver. Le capot se portait avec un foulard qu’on appelait « crémone » pour les hommes et « nuage » pour les femmes. Un autre type d’écharpe se portait à la ceinture et servait à tenir le capot bien fermé et à ajouter de la couleur à tout ça, il s’agit bien sûr de la ceinture fléchée. Les ancêtres portaient également de gros bonnets de laine sur la tête qu’on appelle encore aujourd’hui des tuques et des mitaines de laine inspirées d’une invention amérindienne. Pour se protéger les pieds, la plupart des habitants portaient des mocassins ou « bottes indiennes » faites de cuir d’orignal, ou encore des chaussures à semelles importées qu’on avait baptisé « bottines françaises ».
HABITANT

Habitant vêtu d’un capot
Le temps des sucres

La récolte de la sève d’érable pour en faire du sirop et du sucre est sûrement l’une des plus anciennes traditions de notre pays. Cette pratique, apprise des Amérindiens puis perfectionnée par nos ancêtres, se répète encore à tous les printemps, au « temps des sucres ». Un voyageur français écrivit en 1704 que « la sève admirable des érables est telle qu’il n’y a point de limonade, d’eau de cerise qui ait si bon goût, ni breuvage au monde qui soit plus salutaire. » C’est aux mois de mars et d’avril qu’on procède à la récolte. Originalement, chaque tronc devait être percé manuellement à l’aide d’une vrille (ou « tord-vis »), puis on y introduisait un chalumeau sous lequel on installait un seau. Puisque dans une seule journée, un arbre pouvait remplir jusqu’à 25 seaux et qu’un érablière moyenne pouvait compter environ 400 arbres producteurs, les travailleurs devaient travailler sans relâche et même dormir sur place. La cueillette s’effectuait à l’aide d’un traîneau surmonté d’un grand tonneau de bois. On fait ensuite bouillir la sève pour en faire d’abord du sirop, puis de la tire et finalement du « sucre du pays ».
La Sainte-Catherine

Le 25 novembre (ou lorsque tombait la première « bordée de neige » de la Sainte-Catherine), était une occasion de réjouissances. On profitait de l’occasion pour taquiner la « vieille fille » de la famille. Jadis, toute femme de 25 ans et plus qui n’était pas encore mariée était considérée vieille fille. La mère de la vieille fille lui faisait porter un bonnet blanc pour signifier au village son statut de vieille fille (comme si tout le monde ne le savait pas déjà). Cette tradition provient de Normandie où l’on coiffait jadis la statue de Sainte-Catherine (patronne des filles célibataires) d’un bonnet blanc tous les 25 novembre. On confectionnait également, au bonheur des petits enfants, la fameuse tire de la Sainte-Catherine (sucrerie à base de mélasse), recette qui, à ce qu’on raconte, aurait été inventée par nulle autre que Marguerite Bourgeoys elle-même, fondatrice de la première école de Ville-Marie (Montréal). Il n’existe pas de statistiques sur le taux de réussite de la manœuvre!
Le Poisson d’avril

La tradition du poisson d’avril prend son origine en 1564, année où le roi de France, Charles IX, décréta que la célébration de la nouvelle année devait passer du premier avril au premier janvier. Pour se moquer des gens mécontents de ce changement, on commença à leur offrir des simulacres de cadeaux. Ce sont ces farces qu’on baptisa « poissons d’avril » parce qu’avril marquait également l’ouverture de la pêche. Au Québec, la vieille tradition française prit des proportions inégalées. Les gens passaient parfois des semaines à préparer des blagues et des farces pour attraper leur famille, leurs amis, le curé ou le député. Certains journaux se mirent aussi de la partie en mettant sur pied des « collection de noyaux de pêche pour le reboisement du Sahara » ou encore en annonçant « la découverte d’un arbre capable de produire des spaghettis ». Les enfants s’en donnent encore à cœur joie le premier avril, en collant des poissons en papier dans le dos de leurs camarades et, exploit suprême, dans celui de leur professeur).
La Petite demande et la Grande demande

Vous aurez deviné que je fait allusion à la demande en mariage. Les fréquentations entre jeunes gens se faisaient la plupart du temps sur le balcon de la famille de la jeune fille, à portée d’oreille des parents de celle-ci. Le garçon venait voir sa blonde vers sept heures après sa journée de travail pour repartir vers neuf ou dix heures, un peu pressé par le père de mademoiselle! Puis le grand jour venait ou le jeune homme, prenant son courage à deux mains, faisait la demande. La Petite demande se faisait soit à la jeune fille, soit à sa mère. Elle était importante mais tout de même assez informelle. C’est la Grande demande qui réclamait costume du dimanche et entrevue privée avec le père de la dulcinée.
La croix de chemin

Si l’on pouvait voyager dans le temps pour aller faire une promenade dans le Québec de nos ancêtres, on se surprendrait immédiatement du grand nombre de croix plantées le long des routes et des rangs de la province. En 1900, on dénombrait encore environ 200 de ces « croix de chemin » sur l’île de Montréal seulement. Lorsqu’on passait jadis devant une de ces croix, on prenait toujours le temps de s’arrêter et d’enlever son chapeau pour prononcer une courte prière.
Le charivari

Voilà une coutume qui faisait bien le bonheur des uns aux dépends des autres. En effet, lors d’un mariage où les âges des conjoints étaient trop différents, ou que le mariage était jugé trop intéressé ou encore qu’un veuf ou une veuve manifestait une hâte un peu trop évidente à se remarier, les voisins du nouveau couple ne tardaient pas à manifester leur désapprobation. On se réunissait devant la maison des nouveaux mariés, le soir des noces autant que possible, munis de toutes sortes d’instruments susceptibles de mener le plus de vacarme possible. Puis, à l’aide de leurs casseroles, cornets, grelots et trompettes, on faisait la fête, on chantait et on dansait jusqu’aux petites heures de la nuit. Pas très romantique! Le charivari était tradition également dans d’autres situations. Par exemple, lorsqu’un candidat était défait aux élections, les membres du parti adverse gagnant lui réservait souvent un charivari.
La criée pour les âmes

Tous les dimanches du mois de novembre, sur le parvis de l’église du village, on procédait à la criée pour les âmes. Il s’agissait d’une vente aux enchères qu’on disait « pour les âmes du purgatoire »… mais je doute que ce soient elles qui empochèrent les bénéfices…
Le Jour de l’An

La veille du premier janvier, les festivités commençaient. Tout d’abord, on avait le réveillon où la famille se retrouvait autour d’une table pour manger, jaser et rire. Rôti et ragoût de porc, fève aux lard, tourtière et beignes étaient les mets prisés pour l’occasion de cette froide nuit d’hiver. Une fois la panse bien remplie, c’était le temps de fêter. On dansait et chantait au son des reels, des cotillons, gigues et des chansons à répondre du violoneux. La fête se terminait aux petites heures du matin. Une des traditions les plus importantes lors de ces occasions était sans aucun doute la bénédiction paternelle. À cette occasion, le patriarche de la famille bénissait ses enfants et petits-enfants agenouillés devant lui. Cette tradition remplie de symbolisme s’est perpétrée jusqu’à tout récemment. Je me souviens que mon propre grand-père nous bénissait au jour de l’an, quand j’étais petit.

PLATS
Festin du Jour de l’An Le souper des rois

Plusieurs connaissent encore cette tradition qui voulait qu’au souper des rois, la maîtresse de maison cache dans un gâteau un pois et une fève. Lors de la dégustation, celui qui trouvait le pois était fait roi et celle qui trouvait la fève devenait reine de la soirée.
Le Mardi-Gras

Entre les rois et le carême s’étendait la période du carnaval. Il ne s’agissait pas d’un carnaval organisé par les autorités comme c’est le cas de nos jours, mais d’un événement entièrement populaire. Le soir du Mardi-Gras, les carnavaleux s’en donnaient à cœur joie. Vêtus de vieilles hardes rapiécées, on allait de maison en maison en traîneau à bâtons pour y boire, manger, danser et bien sûr se réchauffer un peu. Par la même occasion, les carnavaleux récoltaient des victuailles pour les familles pauvres de la paroisse. Oui, nos ancêtres avaient vraiment le sens de la fête bien développé!
Le feu de joie

Depuis les débuts de la Nouvelle-France, les Habitants s’adonnaient à une pratique qui a survécu jusqu’à nos jours; les feux de joie de la Saint-Jean-Baptiste. Pour en savoir plus sur les origines de cette fête, cliquez ici.
Le ramancheur

Lorsque les ancêtres s’étaient donné un tour de rein, foulé un pied ou cassé un bras, ils faisaient appel aux services du ramancheur (ou rebouteur) du canton. À l’époque, on était ramancheur de père en fils. Il s’agissait d’un spécialiste des massages musculaires capable également de replacer les différents os du corps. Un bon ramancheur n’avait besoin que d’un seul outil: ses mains. Les gens de l’époque n’hésitaient pas à affirmer que cet homme avait le miracle au bout des doigts. Il était aussi capable, lorsque c’était nécessaire, de confectionner un plâtre ou une paire de béquilles. Tout bon ramancheur qui se respecte n’exigeait jamais de paiement. Les gens se montraient toutefois généreux à son égard, le récompensant en argent lorsque possible et en nature (animaux ou nourriture) lorsqu’ils étaient trop pauvres. Le métier de ramancheur disparut avec l’apparition de la médecine moderne ainsi que la menace d’amendes et d’emprisonnement pour « pratique illégale ».
La mi-carême

Cette ancienne tradition catholique qui trouve ses origines dans le Moyen-Âge traversa l’Atlantique avec les premiers colons français qui vinrent s’établir en Amérique. Le but de la célébration était de briser les 40 jours de privation et de jeûne qui précèdent Pâques. On profitait alors de ce répit pour fêter, danser, festoyer et boire. Chez nous, la fête prit une autre tournure. À chaque année, les hommes se déguisaient et allaient de maison en maison pour s’amuser et jouer des tours à leurs voisins. Malheureusement, dans les années 1920, cette tradition rurale fut largement abandonnée au Québec parce que dénoncée par l’Église catholique comme étant une célébration païenne. Mais elle persiste encore aujourd’hui dans quatre villages francophones relativement isolés: Natashquan (sur la rive nord), Fatima (aux Îles-de-la-Madeleine), Chéticamp (en Acadie, Nouvelle-Écosse) et surtout à Saint-Antoine-de-l’Isle-aux-Grues (situé 55 km à l’est de Québec). Les costumes que les villageois portent à cette occasion sont maintenant superbes et d’un faste surprenant!

La Chasse-galerie

CHASSE

L’épluchette de blé d’Inde

Une autre tradition qui s’est perpétrée jusqu’à nos jours est la fameuse épluchette de blé d’inde. À l’époque, l’épluchette était une corvée qui se répétait dans différentes familles du canton et qui réunissait voisins, familles et amis au début de l’automne. La corvée servait bien sûr de prétexte à des réjouissances. Dans les épis jusqu’aux genoux, on épluchait en groupe et dans une atmosphère de fête les réserves de maïs d’une famille avant la tombée de l’hiver. Les jeunes gens aimaient particulièrement l’événement parce que la découverte d’un épi rouge leur donnait droit à un baiser de leur belle!

Contes et légendes

À toutes ces traditions s’ajoute un répertoire impressionnant de contes et de légendes mettant en scène des êtres extraordinaires tels que diables, lutins, fantômes, et loup-garous. Si le sujet vous intéresse, vous pouvez lire une des plus célèbres légendes québécoises, la Chasse-Galerie, en cliquant ici.
Sources additionnelles:

DESAUTELS, Yvon, LES COUTUMES DE NOS ANCÊTRES, Éditions Paulines, Montréal, 1984.
GENEST, Bernard, MASSICOTTE ET SON TEMPS, Boréal Express, Montréal, 1979.

Un article de Patrice HALLEY et Julie BARLOW parue dans le numéro de mars/avril 1997 du magazine CANADIAN GEOGRAPHIC (p.62-67).

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À tous les Couture d’Amérique

L’Association des familles Couture d’Amérique souhaite à tous ses membres ainsi qu’à tous les Couture d’Amérique une très heureuse St-Valentin.

Chaque fête de l’année nous fournit l’occasion de dire à nos amis
toute notre affection et de leur rappeler notre bon souvenir.

Mais la Saint-Valentin reste le meilleur jour pour transmettre avec joie une pensée fidèle à tous les Couture.

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