Infolettre 1 novembre 2015

Le 30 janvier 2016 par Roger Beaupre à 16 h 04 min

Association familles Couture

Ce texte provient du site de la Ville de Lévis si vous pouvez le consulter à : Histoire de Lévis

Lévis se compose de 10 anciennes municipalités qui possèdent chacune une histoire qui lui est propre. L’abondant patrimoine que l’on retrouve aux 4 coins de ce vaste territoire témoigne toutefois d’un étonnant passé qui unit l’ensemble de la ville.

PRÉSENCE AMÉRINDIENNE

Le territoire couvert par la Ville de Lévis possède une histoire remarquable. Les racines de cette histoire remontent très loin dans le temps, bien avant l’arrivée des Européens. Par sa géographie, Lévis est un lieu propice à l’établissement des hommes.

Sa longue bordure fluviale, les rivières Chaudière et Etchemin qui remontent profondément à l’intérieur du territoire et le chapelet d’anses, de ruisseaux et de plateaux qui ponctue les terres ont permis aux premiers groupes de s’établir aisément. Ainsi, on retrouve sur le territoire lévisien une occupation autochtone 10 fois millénaire. En effet, des sites archéologiques apportent la preuve d’une présence aussi âgée que 10 500 ans dans le secteur de l’embouchure de la Chaudière, soit la plus ancienne occupation humaine de la vallée du Saint-Laurent.
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été 2009.

Près d’une cinquantaine de sites archéologiques témoignent que différentes cultures se sont succédé, laissant dans le sol une grande variété d’artefacts, ce qui permet d’affirmer que Lévis fut un véritable carrefour de divers groupes et nations amérindiennes.

D’ailleurs, Lévis se distingue dans le paysage archéologique québécois par l’abondance de ses sites, mais également sur la somme d’informations qu’ils apportent à la connaissance des autochtones. Une étonnante collection d’artefacts permet d’apporter de nouveaux éclairages sur les évolutions technologiques, les écosystèmes anciens et les changements culturels.

LA SEIGNEURIE DE LAUZON

L’année 1636 marque un moment de première importance dans l’histoire régionale par la création de la seigneurie de Lauzon. Celle-ci sera le cadre du développement de tout le territoire durant les 250 années qui suivront.

Le régime français

La seigneurie de Lauzon, sise de part et d’autre de la rivière Chaudière, est nommée en l’honneur de son premier seigneur, Jean de Lauson. À l’arrivée des premiers Européens, les Amérindiens ont déserté la région, si ce n’est que des violentes incursions iroquoises qui ont découragé l’établissement des premiers colons.
Il faut attendre en 1647 pour apercevoir les premiers défrichements dans la seigneurie de Lauzon. Ces pionniers constatent rapidement que le sol de Lévis en bordure du fleuve n’est pas idéal pour l’agriculture. C’est pourquoi la pêche à l’anguille devient le principal moyen de subsistance dans la seigneurie.
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Carte postale du village de Saint-Nicolas vers 1900.

Par conséquent, le territoire se développe en 2 voies distinctes : les falaises abruptes et la pauvreté des terres en bordure du fleuve Saint-Laurent favorisent l’implantation des petites et grandes industries telles que la pêche, les transports et des tanneries, tandis qu’un arc formé des paroisses de Lauzon, Saint-Jean-Chrysostome et Saint-Nicolas, constitué de terres riches et très fertiles, est davantage colonisé par l’agriculture. Jusqu’à la fin des années 1960, le territoire lévisien illustre encore ces 2 modes de développement.

Dans les premières décennies, la colonisation se fait lentement, conséquence du faible intérêt des seigneurs à développer leur propriété. Cependant, la côte de Lauzon devient le lieu d’accueil de nombreuses familles souches, dont les patronymes perdurent toujours. Citons par exemple les Couture, Lambert, Bégin, Huard, Lemieux, Demers, Cantin, Bergeron et nombre d’autres.

Tout au long du Régime français, le cœur de la seigneurie demeure à Lauzon, autour de l’église Saint-Joseph. Toutefois, de nombreux colons profitent de la richesse des terres plus à l’ouest pour s’établir dans la paroisse de Saint-Nicolas, un secteur qui possède encore de nos jours son caractère champêtre.

Le régime anglais

C’est principalement sous le Régime britannique que le développement du territoire lévisien prend son essor.

Profitant du contexte économique favorable du commerce du bois, les seigneurs Henry puis John Caldwell vont développer leur seigneurie comme une véritable entreprise privée.

Ainsi, à partir du début du 19e siècle, toutes les anses sont occupées pour l’entreposage et la transformation du bois venant de l’Outaouais à destination de l’Angleterre. En complémentarité, des moulins et des chantiers de construction navale s’établissent sur les rives encore disponibles.
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Le yacht Alexandria sur le plan de halage du chantier Davie Brothers pour réparation, vers 1900.

Conséquemment, ces centres d’activités contribuent à l’établissement de nouveaux arrivants. C’est ainsi que vont apparaître de nouvelles paroisses le long du fleuve, dont celle de Saint-Romuald, qui joue alors un rôle majeur dans la région. De plus, d’autres moulins sont érigés plus haut sur les rivières. Ceux-ci favorisent l’accroissement de Saint-Étienne, Saint-Nicolas, Breakeyville et Pintendre.

Cohabiteront alors Canadiens français, Écossais, Anglais, Irlandais, Norvégiens et bien d’autres familles d’origines diverses. La bordure fluviale devient alors une véritable fourmilière, où quelques familles bourgeoises font ériger sur les hauteurs de somptueuses demeures pour échapper au brouhaha ouvrier.

C’est également à cette époque, soit en 1829, que naît le chantier de réparation de navires du capitaine Allison Davie. Celui-ci deviendra plus tard le plus important chantier maritime de toute l’histoire canadienne et représente encore aujourd’hui la plus ancienne industrie navale au pays.

Fondation d’Aubigny

Parallèlement à toutes ces activités, le centre névralgique de la région se déplace au milieu du 19e siècle de Lauzon vers l’ouest. John Caldwell fait ériger sur les hauteurs de la Pointe Lévy une ville qu’il baptise du nom d’Aubigny. Cette communauté bourgeoise désire faire le pendant de la ville de Québec. La trame urbaine de cette entité constitue aujourd’hui le Vieux-Lévis.

En 1851, le curé Joseph-David Déziel, dans un mouvement d’affirmation de la communauté francophone, fait ériger sur les hauteurs d’Aubigny une église qu’il fait nommer Notre-Dame-de-la-Victoire. Ce nom évoque le souvenir de la victoire des armées françaises sur les troupes britanniques le 28 avril 1760, lors de la célèbre bataille de Sainte-Foy.

L’architecte de cette victoire était nul autre que François Gaston, chevalier de Lévis, dont la nouvelle municipalité devait reprendre le nom. Ainsi, l’église du curé Déziel devient la pierre angulaire d’un vaste chantier institutionnel, dans lequel s’ajouteront progressivement le Collège de Lévis, le couvent, l’hospice, et la Ville de Lévis en 1861.
Au pied de cette ville naissante, le secteur de la traverse est depuis longtemps le point de convergence de tous les voyageurs désirant traverser vers Québec, tantôt en canot à glace, en bateau à vapeur et plus tard en traversiers modernes construits à même les chantiers lévisiens.

L’ÈRE DU CHEMIN DE FER

Au même moment, le chemin de fer du Grand-Tronc établit son terminus à l’anse Tibbits en 1854, en contrebas de la ville nouvellement fondée. Une complémentarité parfaite entre le transport maritime et le transport ferroviaire fait de ce lieu l’un des endroits les plus effervescents de toute la région de Québec.

Le Grand-Tronc, l’Intercolonial et le Québec-Central font de Lévis une tête de réseaux. Ainsi, Lévis se trouve reliée directement à Montréal, aux provinces Maritimes et à l’Ontario, ainsi qu’aux États-Unis. S’en suivit une vague de développement économique et industriel sans précédant.
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Installations ferroviaires du Grand-Tronc à l’anse Tibbits, vers 1880.

Plusieurs milliers d’immigrants transitent annuellement par Lévis pour s’embarquer sur les trains vers l’ouest canadien ou américain. La région lévisienne est alors l’un des pôles économiques majeurs de l’est du Canada, à la grande jalousie de la ville de Québec qui est à la même époque en pleine stagnation. L’auteur et poète lévisien Louis Fréchette exprimait au sujet de sa ville en 1864, « Tu surgis, et Québec ta rivale a pâli! »

Les activités générées par le chemin de fer contribuent également au développement de nouvelles communautés autour des gares, comme c’est le cas pour Saint-Rédempteur. Charny devient à cette époque l’un des carrefours ferroviaires des plus importants pour l’est du pays. Cette communauté connaît une croissance particulière, étroitement liée à l’univers des cheminots.

Encore aujourd’hui, ce milieu joue un rôle de premier plan dans le trafic ferroviaire canadien. De plus, le train donne un nouvel élan aux exploitations agricoles et aux élevages des chevaux, principalement à Pintendre et Saint-Étienne, ainsi qu’à l’industrie du bois avec les moulins Breakey, qui donnèrent naissance à Breakeyville.

LE 20e SIÈCLE

Cette effervescence économique contribue à l’essor commercial et industriel de la région au début du 20e siècle. Charny, Saint-Romuald, Lévis et Lauzon deviennent des acteurs économiques majeurs au Québec.

La construction du pont de Québec représente l’une des plus grandes réalisations à cette époque, mais apporte également sont lot de malheur avec ses 2 grandes tragédies, en 1907 et 1916.
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Le pont de Québec durant la levée de la travée centrale avant son effondrement en 1916.

À Lauzon, les installations des chantiers maritimes Davie deviennent le cœur d’un grand nombre d’activités. Près d’un millier de bateaux de tous gabarits y sont construits, dont les plus gros navires au pays. Au cours de la Seconde Guerre, plus de 6500 ouvriers y travaillent.

De nos jours, tandis que le premier chantier familial est un lieu historique voué à l’interprétation, les industries Davie de Lauzon poursuivent la construction de navires ultramodernes, et avec ses 2 cales sèches, représentent le plus important chantier maritime au Canada.

Accompagnant cette croissance, un grand nombre de communautés religieuses s’établirent dans la région afin de soutenir les œuvres institutionnelles. C’est ainsi que Lévis possède aujourd’hui un des patrimoines industriel, institutionnel et religieux des plus importants.

De grandes transformations

Au cours du 20e siècle, le territoire est témoin de nombreuses transformations successives. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les principales activités économiques sont encore localisées en bordure fluviale. Les chantiers maritimes et le secteur industriel sont en pleine effervescence. Lévis devient une force économique pour toute la région.

Par la suite, les centres d’activité économique et commerciale migrent progressivement du littoral du fleuve vers le plateau le long des grands axes routiers. Parmi les facteurs qui ont fortement joué en faveur de ce déplacement vers le plateau, il faut d’abord mentionner le chemin de fer et l’ouverture du pont de Québec (1917), mais surtout la popularité croissante de l’automobile et l’ouverture du pont Pierre-Laporte (1972).
On assiste, notamment au cours des décennies d’après guerre, à une véritable explosion démographique qui provoque une expansion urbaine considérable. Notons au passage que cette expansion urbaine se fait souvent au détriment du territoire agricole qui recule devant les nouveaux quartiers résidentiels. Tous facteurs confondus, Lévis devient pendant cette période une ville moderne et très active.

Un carrefour marqué par la diversité

Par sa situation géographique et son développement, Lévis est un carrefour naturel.
Son réseau de rivières a favorisé les rencontres et les échanges entre groupes autochtones alors que ses berges et ses anses ont joué le rôle de point de transit pour l’exportation du bois vers les îles britanniques et les États-Unis.

Par la complémentarité parfaite entre ses quais et les réseaux ferroviaires, Lévis fut jadis le lien tout indiqué entre le commerce outre-mer et l’intérieur du continent.
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Les chutes de la Chaudière constituent un élément identitaire de première importance à Lévis. Source : Secteur des archives privées de la Ville de Lévis.

C’est par milliers que les voyageurs se rendent à Lévis, soit pour traverser le fleuve, ou pour de nombreux immigrants, prendre un train pour une nouvelle vie. De nos jours, Lévis demeure un carrefour routier, ferroviaire et maritime de première importance dans l’est du pays.

Lévis, c’est une composition de territoires diversifiés qui ont chacun forgé une destiné différente. Les méandres boisés de la rivière Beaurivage ont fait de Saint-Étienne un milieu basé sur les ressources naturelles, tandis qu’à Charny, la plaine fut occupée par les rails et les trains. À Pintendre, les champs en culture et les élevages de chevaux coloraient le paysage et quelques arpents plus bas, c’était par milliers qu’on entrait dans les chantiers maritimes de la Davie.

Lévis, c’est la diversité, c’est le mélange de terres occupées depuis de nombreuses générations et celles qui accueillent maintenant de nouvelles familles. Le patrimoine abondant dont elle a hérité témoigne bien d’un passé illustre. Partout sur notre territoire, les témoins du passé nous racontent une partie de notre histoire.

Version en Anglais (Traduction Google)

Lévis consists of 10 former municipalities each have a story of its own. The rich heritage that can be found in the 4 corners of this vast territory, however, shows a surprising past that unites the entire city.

AMERICAN INDIAN PRESENCE

The area covered by the City of Lévis has a remarkable history. The roots of this story go way back in time, well before the arrival of Europeans. Its geography, Lévis is a place conducive to the establishment of men.

Its long border river, the Etchemin and Chaudière rivers that go back deep inside the territory, and the string of coves, creeks and tops that punctuates the land allowed the first groups to settle easily. Thus, one finds on the territory Lévis Aboriginal occupation 10 thousand years. Indeed, archaeological sites provide evidence of a presence as old as 10,500 years in the mouth of the boiler segment, the oldest human occupation of the St. Lawrence Valley.
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summer 2009.

Nearly fifty archaeological sites show that different cultures have succeeded, leaving the soil a variety of artifacts, allowing to state that Lévis was a crossroads of various groups and Indian nations.

Moreover, Levis stands in the Quebec Archaeological Landscape by the abundance of its sites but also on the amount of information they bring to the knowledge of indigenous people. An amazing collection of artifacts used to provide new insights on the technological developments, the ancient ecosystems and cultural changes.

THE LAUZON SEIGNEURIE

The 1636 years mark a moment of great significance in the regional history by creating the lordship of Lauzon. This will be the development of the whole territory during the 250 years that follow.

The French regime

The Lordship of Lauzon, located on either side of the Chaudière River, is named in honor of his first master, Jean de Lauson. At the first Europeans arrived, Native Americans have deserted the region, if not that violent Iroquois incursions that have discouraged the establishment of the first settlers.
It was not until 1647 to see the first clearings in the lordship of Lauzon. These pioneers quickly find that the ground for Lévis on the river is not ideal for agriculture. Therefore, the eel fishing became the main livelihood in the manor.
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Postcard from the village of Saint-Nicolas in 1900.

Therefore, the territory develops in two distinct ways: the steep cliffs and the poverty of land along the St. Lawrence River facilitate the implementation of small and large industries such as fisheries, transport and tanneries, and that an arc formed the parishes of Lauzon, Saint-Jean-Chrysostome and Saint-Nicolas, consists of rich and fertile land, is further colonized by agriculture. Until the late 1960s, the Lévis territory still shows these two modes of development.

In the early decades, colonization is slow, a consequence of low interest lords to develop their property. However, the coast of Lauzon becomes the venue for many strains families whose surnames still persist. Examples include Couture, Lambert, Bégin, Huard, Lemieux, Demers Cantin, Bergeron and many others.

Throughout the French regime, the heart of the manor remains Lauzon around the Saint Joseph church. However, many settlers take advantage of the wealth of most western lands to settle in the parish of Saint-Nicolas, a sector that still has today its rural character.
The English diet

This is mainly under the British rule that the development of Lévis territory soars.

Taking advantage of the favorable economic environment of the timber trade, and Henry John Caldwell lords will develop their lordship as a real private company.

Thus, from the early 19th century, all the handles are occupied for storage and processing wood from Ottawa to England. Complementarity, mills and shipyards settled on the banks still available.
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The Alexandria yacht on the tow site plan for repair Davie Brothers, circa 1900.

Consequently, these centers of activities contributing to the establishment of newcomers. Thus will appear new parishes along the river, including that of Saint-Romuald, which then plays a major role in the region. In addition, other mills are erected above the rivers. These facilitate the growth of Saint-Etienne, Saint-Nicolas, and Breakeyville Pintendre.

Coexist while French Canadians, Scots, English, Irish, Norwegians and many other families from diverse backgrounds. The river border becomes a hive, where some middle-class families are erected on the heights of sumptuous homes to escape the hubbub worker.

It was also at that time, either in 1829, was born the ship repair yard of Captain Allison Davie. It later became the largest shipyard in Canadian history and is still the oldest shipbuilding industry in the country.

Foundation Aubigny

Along with all these activities, the nerve center of the region is moving in the mid 19th century Lauzon westward. John Caldwell erected on the heights of Point Lévy a city he named the name of Aubigny. This bourgeois community wants to do so for Quebec City. The urban fabric of this entity is now the Old Lévis.

In 1851, Joseph-David Déziel priest, in a movement of affirmation of the Francophone community, erected on the heights of Aubigny a church he himself appointed Notre-Dame-de-la-Victoire. The name evokes the memory of the victory of the French armies on British troops 28 April 1760, during the famous Battle of Sainte-Foy.

The architect of this victory was none other than François Gaston, Chevalier de Lévis, the new municipality was to take the name. Thus, the church pastor Déziel becomes the cornerstone of a vast institutional construction, in which gradually add the Collège de Lévis, the convent, the Hospice, and the City of Lévis in 1861.
At the foot of this burgeoning city, the area of ​​the cross has long been the focal point for all travelers wishing to cross over to Quebec, sometimes ice canoe, steamboat and later by modern ferries built even Lévis shipyards .

AGE RAILWAY

Meanwhile, the railway Grand Trunk establishes its terminus at the Tibbits Cove in 1854, below the newly founded city. Perfect complementarity between maritime and rail transport makes this place one of the most effervescent places the entire region of Quebec.

The Grand Trunk, the Intercolonial and Quebec Central Lévis make a network head. Thus, Lévis is directly connected to Montreal, the Maritimes and Ontario, and the United States. There followed a wave of economic and industrial development without precedent.
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Railway facilities of the Grand Trunk to Tibbits Cove in 1880.

Thousands of immigrants transiting annually by Levis to embark on trains to the Canadian or American west. The Lévis area is then one of the major economic centers in eastern Canada, much to the jealousy of Quebec City which is at the same time stagnating. The author and poet Louis Fréchette Lévis spoke about his city in 1864, « You emerged, Quebec and your rival has faded!  »

The activities generated by the railway also contribute to the development of new communities around stations, as is the case for Holy Redeemer. Charny becoming at that time one of the most important railway junctions for the east. This community is experiencing particular growth, closely linked to the world of railway.

Even today, this environment plays a major role in the Canadian rail traffic. Moreover, the train gives new impetus to farms and livestock of horses, mainly in Pintendre and St. Etienne, as well as the timber industry with Breakey mills, which gave birth to Breakeyville.

THE 20TH CENTURY

This economic effervescence helps commercial and industrial development of the region in the early 20th century. Charny, St-Romuald, Lévis and Lauzon become major economic players in Quebec.

The construction of the Quebec Bridge is one of the greatest achievements at this time, but also brings are lot of unhappiness with his two great tragedies in 1907 and 1916.
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The Quebec Bridge during the lifting of the central span before its collapse in 1916.

At Lauzon, facilities Davie shipyards become the heart of a large number of activities. Nearly a thousand boats of all sizes are built there, including the largest ships in the country. During World War II, more than 6500 workers working there.

Nowadays, while the first family site is a historic place dedicated to interpretation, Davie industries Lauzon continue the construction of ultra-modern ships, with two dry docks, are the largest shipyard in Canada.

Accompanying this growth, many religious communities settled in the region to support institutional works. Thus Lévis today has one of the industrial, institutional and religious heritages of the most important.

Great changes

In the 20th century, the territory has witnessed many successive transformations. Until the Second World War, the main economic activities are still located in fluvial border. Shipyards and industry are booming. Lévis became an economic force for the entire region.

Subsequently, the economic and commercial activity centers gradually migrate from the coast river to the plateau along the major roads. Among the factors that played strongly in favor of this movement to the set, we must first mention the railway and the opening of the Quebec Bridge (1917), but especially the growing popularity of the automobile and opening of the Pierre Laporte Bridge (1972).
We are witnessing, especially in the decades after the war, to a demographic explosion that causes a considerable urban expansion. Incidentally, this urban expansion is often at the expense of agricultural land, which shrinks the new residential neighborhoods. All factors combined, Lévis during this period becomes a modern and active city.

A crossroads marked by diversity

Its geographical location and its development, Lévis is a natural crossroads.
Its network of rivers has favored encounters and exchanges between indigenous groups while its banks and coves have acted as a transit point for exporting timber to the British Isles and the United States.

For the perfect complementarity between its wharves and rail networks, Lévis was once shown any link between trade overseas and inland.
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The Chaudière Falls are a major component of identity in Lévis. Source: Sector private archives of the City of Lévis.

It was by thousands that travelers go to Lévis, or to cross the river, or for many immigrants, take a train to a new life. Today, Lévis still a road, rail and maritime crossroads of primary importance in the east.

Levis is a composition of diverse territories that each have forged a different intended. The wooded meanders of the river have Beaurivage Saint Etienne a medium based on natural resources, while in Charny, the plain was occupied by the rails and trains. At Pintendre, fields under cultivation and horse farms colored the landscape and a few acres lower, it was by thousands that entered the shipyards of Davie.

Lévis, is the variety, the mixture of land occupied for generations and those who now welcome new families. The rich heritage she inherited testament to an illustrious past. Everywhere in our territory, witnesses of the past tell us a part of our history.


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